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Périmés ou contrefaits, les produits dangereux inondent le marché en Algérie

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  • Périmés ou contrefaits, les produits dangereux inondent le marché en Algérie

    En Algérie, les opérations de contrôle des commerces qui ont été renforcées à la veille du Ramadhan et de la saison estivale ne peuvent complètement protéger le citoyen des produits à risque, selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens. Selon l’UGCAA, 80 % des produits contrefaits et périmés sont écoulés au niveau du secteur informel, qui n’est pas soumis au passage des contrôleurs des directions du commerce.

    Le risque de consommer des produits périmés et contrefaits plane toujours sur les citoyens en Algérie, surtout en cette saison de hautes températures.
    Si les directions du commerce sur le territoire national prennent chaque année les devants en renforçant les brigades de contrôle et en formant de nouveaux agents, le risque n’est pas pour autant circonscrit. Et pour cause, selon l’UGCAA le risque, de loin le plus important, vient de l’informel qui gangrène les activités commerciales et met la santé des consommateurs en danger.
    Selon Tahar Boulenouar, porte-parole de l’Union, 80% des produits contrefaits et périmés ou faits à base de produits périmés sont écoulés par l’informel.
    Ce dernier continue d’écouler ces produits sans contrôle du fait que les directions du commerce ne sont pas habilitées à effecteur cette mission, qui, selon notre interlocuteur, incombe aux collectivités locales.
    «Il est à noter que certains commerçants en prévision du passage des contrôleurs s’empressent d’écouler les produits à la qualité douteuse en les revendant dans les circuits de l’informel», explique notre interlocuteur.
    Ce dernier s’interrogera aussi sur l’utilité du renforcement des contrôles des commerçants. Il situera le nombre d’infractions à 10 000 pour l’année 2012 sur 1 million 600 000 commerçants disposant d’un registre du commerce, ce qui représente moins de 1%.
    Le porte-parole de l’UGCAA rappellera aussi que la vente de produits alimentaires dans l’informel doit être plutôt jugulée par les services des collectivités locales et notamment par les bureaux d’hygiène communale. Ces derniers, selon M. Boulenouar, ne jouent pas leur rôle de contrôle et de préservation de la santé des citoyens.
    Pour ce qui est de la capitale, M. Bouras Moumen, directeur du commerce, a déclaré à la veille du mois de Ramadhan que les méthodes de travail de ses services seront adaptées au mois de Ramadhan et à la saison estivale.
    S’agissant de la saison estivale, le directeur du commerce a aussi annoncé l’intensification des contrôles au niveau de la restauration mais aussi des producteurs tels que les glaciers.
    «On entreprend aussi de sensibiliser le citoyen pour consommer raisonnablement», a assuré le responsable.
    Ainsi, 200 brigades de contrôle seront sur le terrain pour les prochains mois, ce nombre étant appelé à évoluer, selon le directeur du commerce.

    F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)
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